Danseuse...
Tempête de grêle
En quelques minutes
La tendresse mutilée
A l’image de nos coups de sang
Confiance !
Nous avons des racines en terre et dans le ciel...
Un esprit plus fort que tout ce qui nous déchire
En lequel nous trouvons ressource...
Courage fleurettes !!
POEME au fil d'avril
L’attente
Quelques mots sur une page,
Une bouteille à la mer,
Colportent l’essentiel message,
Voguent entre ciel et terre.
Le souffle d’une jonquille
Luminaire musical,
Un réveil pour les sourds,
Ote des yeux le voile.
Des petites fées s’envolent,
Essaiment en multitude,
Offertes à nos regards
Aux désirs de nos cœurs.
La fleur est à l’abeille
Et l’abeille à la fleur,
Mystère d’une rencontre…
Le monde est en attente
De nos baisers féconds
Ouvrirons-nous notre être
Au sonore silence,
A l’appel du Printemps ?
Martine, le 22 février 2018
www.bouchealoreille.fr
Ce n’est pas un poisson d’avril
Poème du mois de mars
Princesses
Par quel mystère ?
Comment la vie fait-elle
Pour jaillir du rien, du sombre,
Du gel de la terre ?
Déjà, au cœur de l’hiver
Les princesses du printemps
Dignement se dressent
Courageuses, droit vers le ciel.
Courageuses ?
Je n’en suis pas certaine…
Poussées par l’élan d’un germe,
Dépassées dans cette aventure
Folles, souffrantes,
Entièrement offertes…
Par quel mystère ?
La corolle s’ouvrira,
Viendra les couronner
D’une divine parure
Promesse d’épousailles !
Mystère…
Martine, le 22 février 2018
www.bouchealoreille.fr
M a r s
Les primevères ont déjà osé pointer leurs corolles de tendresse....ont-elles le choix ?
Dès que la lumière est suffisante, la température assez clémente, elles se lancent... tant pis si un violent coup de gel vient leur froisser les ailes...
Nous, nous avons le choix. c’est ainsi...
Mais c’est effrayant de penser que nous avons le pouvoir de choisir de ne pas fleurir...
Mars viens séduire les paresseux bourgeons
les inviter à réagir, à vivre !
FEVRIER
Un P'tit rayon
Nous portons tous un trésor,
Un p’tit rayon de lumière,
Dans un vase d’argile
Aux formes incertaines
Dont la terre fendillée
Annonce déjà qu’il pourrait éclater.
Nous portons tous un trésor,
Et ce p’tit rayon de lumière,
Lorsque tombe le vase
En éclats jusqu’à terre
Est alors libéré :
Fulgurant, il dicte des paroles
Monte en larmes à nos yeux
Ou bien jaillit au cœur du cœur
Tel un parfum d’éternité.
Nous portons tous un trésor,
Et ce p’tit rayon de lumière
Semble si loin, semble si frêle
Dans la pénombre du monde de nos ténèbres
Qu’il est bon de communier,
Faisant mémoire dans l’amitié
Lorsqu’ un vase un jour s’est cassé,
De la merveille qu’il contenait.
Prêtons attention à l’extraordinaire
Caché dans l’ordinaire des jours,
A la lumière : elle luit dans la sombre nuit.
Elle dit la victoire absolue de la Vie !
Martine, le 27 janvier 2018 après la cérémonie
"d’enciellement" de Gilberte
Vive la neige
Dame blanche…
Je voudrais rendre hommage à une dame…
Elle n’est pas née de la dernière pluie
Mais toujours fraiche, sans une ride, sans un pli !
Elle arrive souvent de nuit, à pas feutrés
Et nous surprend un matin… bouche bée.
Elle bouscule les habitudes,
Ne laisse personne indifférent, prend… toute la place !
Certes... elle dérange !
Est-elle démon ou plutôt ange ?
Princesse immaculée,
Elle devient maîtresse du temps
Au moins, pour un moment…
Elle rit de nos sérieux plannings
De nos façades, de nos vitrines…
Se réjouit d’être la cause
De petits dialogues entre voisins
Faisant causette, pelle à la main.
Elle sourit de s’offrir à la glisse,
Aux batailles des écoliers
Aux sculptures de p’tits artistes,
Les habitudes sont détrônées !
Des milliards d’éclats de sa baguette,
Elle fige toute chose dans un sommeil
Et nous ramène à l’essentiel !
Elle couvre la terre, son enfant,
De la douceur laineuse d’un manteau blanc…
Je voudrais rendre hommage
A une dame blanche
Certes un peu froide
Mais si charmante,
La remercier de saupoudrer
Nos forêts ternes d’une pureté
Et nos villages de sa clarté !
Martine RICHARD
MARCHE AUTOMNALE
Marcher !
Oser son pas tremblant
A travers l'amas bruissant
De feuillage abandonné.
Marcher,
Suivre le sentier sans s'attarder
Sur l'effroyable nudité,
Cruelle réalité d'une saison sans pitié !
Marcher...
La lumière luit. Ne jamais l'oublier,
Quelle que soit l'austérité ténébreuse
De toute mort.
Car ce qui meurt est déjà sauvé,
Appelé à renaître, à recommencer.
Marcher,
Ne pas chercher à s'accrocher au passé dépassé.
Martine, le 24 novembre 2017
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Effeuillés
Nous nous sentons nus,
Perdons nos feuilles...
Nous avions des étoiles dans les yeux, elles retombent, degoulinantes étincelles éphémères ...
Nus, dépouillés...Au fil des âges et des saisons...
Mais aucun hiver n’a jamais crié victoire pour de bon...
Il pourrait nous figer à coup de glaces, de tempêtes et de tornades...nous obligeant à hiberner longtemps, longtemps...
Les feuilles seront humus, les fruits seront graines, les tailles feront rejets nouveaux....
Hauts les cœurs !
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Mer de nuages
Rentrons au dedans et veillons...à l’écoute de la vie cachée ...couvons-la patiemment.... comme enfante une maman.
Prions pour un nouveau printemps !
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